Crédit immobilier : les remboursements anticipés et les renégociations ont augmenté (et beaucoup) en 2023
En 2023, il a été possible de constater une augmentation significative des remboursements anticipés et des renégociations. Selon la Banque du Portugal (BdP), cela pourrait être lié à la suspension temporaire des commissions. Comprenez mieux ensuite.
Remboursements anticipés et renégotiations augmentent dans le crédit immobilier.
Les remboursements anticipés et les renégociations ont explosé en 2023, une augmentation qui peut être liée à la mesure temporaire du gouvernement qui a suspendu les commissions associées.
Les informations proviennent de la Banque du Portugal et sont publiées dans un article de Notícias ao Minuto, qui explique : "En 2023, 247 601 remboursements anticipés (partiels ou totaux) ont été effectués sur les prêts immobiliers, pour un montant total de 11,2 milliards d'euros".
En ce qui concerne les renégociations, on peut lire que les "résultantes de modifications contractuelles ont augmenté de 271,6% en nombre et de 300,8% en valeur", totalisant, l'année dernière, 154 071 renégociations, "correspondant à un total renégocié de 17 milliards d'euros".
O BdP justifie cette augmentation par la "validité de la législation qui a temporairement suspendu la perception de commissions pour le remboursement anticipé dans les contrats de crédit pour l'achat d'une résidence principale à taux variable", explique l'article.
L'entité note également que, en ce qui concerne le montant initial accordé dans les nouveaux contrats de crédit immobilier, il a baissé pour la première fois en dix ans, même dans un contexte d'augmentation des taux de référence. Par rapport aux chiffres de l'année dernière, en moyenne, 8 358 contrats de prêt hypothécaire ont été conclus par mois, ce qui représente un montant total de 1,131 milliard d'euros.
En ce qui concerne le régime des taux choisi dans les contrats de prêt immobilier, la BdP indique que la part des nouveaux contrats "signés à taux mixte a augmenté de 12,3%, en 2022, à 45,0% en 2023", tandis que "la proportion de nouveaux contrats à taux fixe est passée de 6,9% à 12,4%".
Cependant, à la fin de 2023, "la majorité des contrats dans le portefeuille des institutions continuaient d'être à taux variable (86,2% des contrats et 79,1% du solde de la dette)", indique toujours l'article.
De plus, il est également indiqué que l'écart moyen des nouveaux contrats à taux variable est passé de 1,09 points de pourcentage en 2022 à 0,93 en 2023.
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